L’Église, dans sa prière quotidienne de la Liturgie des heures, ne dit pas autre chose : « Dieu, viens vite à mon aide, Seigneur hâte-toi de me secourir. »
Le Seigneur n’est pas un simple spectateur de nos vies, nous le savons, il est le Sauveur. Le miracle rapporté par l’évangile de ce dimanche, où aucune guérison ne se produit, est un signe du salut que le Christ vient apporter aux hommes. La mer, pour les Juifs, a toujours été image du monde du péché et de la mort. Jésus en triomphe, à tel point que les bénéficiaires de ce prodige sont obligés de s’interroger sur l’identité profonde de celui qui a accompli un tel signe : « Qui est-il donc celui-ci ? »
N’hésitons pas à nous tourner enfin de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces vers notre Dieu pour lui confier nos détresses et celles de nos frères et sœurs de par le monde, en commençant peut-être par ceux qui sont si proches de nous.
Père Franck Zeuschner, sv