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Soirées "For-Mission"

Se former pour agir - Un mercredi par mois à 20h30

Geoffroy Blosse, consultant-formateur en particulier sur la doctrine sociale de l’Eglise, auteur de "Petites histoires pour aujourd’hui" (vol. 1 et 2), animera tout au long de l’année une série de conférences sur la civilisation de l’amour dont l’avènement a été annoncé par Paul VI.
Ces soirées de formation sur la doctrine sociale de l’Eglise sont ouvertes à tous les paroissiens, en cette année de mission "Avent 2014" voulue par le cardinal André Vingt-Trois.

« Une foi authentique – qui n’est jamais confortable et individualiste – implique toujours un profond désir de changer le monde, de transmettre des valeurs, de laisser quelque chose de meilleur après notre passage sur la terre. »
Pape François, Evangelii gaudium

Date Thème
Mercredi 1er octobre 2014 à 20h30 Pourquoi bâtir la civilisation de l’amour ?

Paul VI fut le premier à utiliser cette expression. A quoi renvoie-t-elle ? Et pourquoi les papes nous y invitent-ils depuis Paul VI jusqu’au pape François ? Peut-on en connaître les fondements ? Est-ce une utopie ? Concerne-t-elle tous les hommes et toutes les femmes ou seulement les cathos ? Y a-t-il une vérité en ce qui concerne la vie sociale et politique sur laquelle chrétiens ou non peuvent s’accorder et ainsi bâtir la civilisation de l’amour ? Est-elle accessible par la seule raison ou faut-il avoir la foi ? Mais en ce domaine de la vie sociale et politique, chrétiens ou non, ne sommes-nous pas libres de nous y prendre comme nous le voulons ? Le Christ ne nous conforte-t-il pas dans ce sens lorsqu’il nous dit : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César » ou encore « Mon Royaume n’est pas de ce monde » ?

Mercredi 5 novembre 2014 à 20h30 Si nous voulons bâtir la civilisation de l’amour, qu’est donc l’amour ?

Qu’est-ce que l’amour de Dieu ? L’amour des êtres ? Que peut apporter l’amour humain dans la vie sociale et politique ? La famille est-elle le lieu privilégié de cet amour humain ? Que penser du mariage ? De la sexualité ? Et de ceux que l’on appelle « âmes consacrées » ? Pourquoi la famille serait-elle cette cellule de base de toute société ? Est-elle nécessaire à la civilisation de l’amour ? Et si oui, qu’entend-on par famille ? Est-il une forme plus particulière permettant de protéger l’amour humain et de bâtir plus sûrement la civilisation de l’amour ? « Homme et femme il les créa », « Il n’est pas bon que l’homme soit seul », « Croissez et multipliez-vous », « Honore ton père et ta mère afin de vivre longuement », lisons-nous dans l’Ecriture Sainte, qu’en comprendre pour aujourd’hui ?

Mercredi 7 janvier 2015 à 20h30 L’éducation et l’enseignement, quel enjeu pour la civilisation de l’amour ?

Éduquer pour quoi faire ? Quelle différence y a-t-il entre éduquer et enseigner ? La neutralité est-elle possible en ce domaine ? L’école laïque est-elle neutre ? L’école confessionnelle respecte-t-elle la liberté ? L’éducation et l’enseignement sont-ils nécessaires à l’intelligence, à la liberté et à l’amour ? Si oui, quels sont ceux qui ont à les recevoir ? Seulement les enfants ? Qu’en est-il des adultes ? Quels sont ceux qui ont à éduquer et à enseigner ? Quel est le rôle des parents, celui de l’école, de la profession ? Quel est le rôle de l’Eglise, celui de l’Etat ? « Allez donc enseigner toutes les nations » nous dit le Christ à l’Ascension, et saint Paul recommande à Timothée comme à chacun : « Devant Dieu, et devant le Christ Jésus (…), je t’en conjure (…) : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire », qu’en conclure pour nous aujourd’hui si nous voulons bâtir la civilisation de l’amour ?

Mercredi 4 février 2015 à 20h30 Comment le travail et l’économie peuvent-ils participer à l’édification de la civilisation de l’amour ?

Qu’est-ce que le travail ? Et l’économie ? L’homme est-il fait pour travailler ou le travail est-il fait pour l’homme ? Peut-il y avoir une dignité dans le travail ? Quelle est sa valeur ? Comment favoriser un travail humain ? Est-il légitime d’avoir un salaire ? Y a-t-il un lien entre le travail et la propriété ? La propriété privée est-elle un bien à répandre ou, comme le pensent certains, c’est du vol ? L’économie fondée sur le capital est-ce un mal ? Quels sont les abus du capitalisme que l’Eglise condamne ? Pourquoi condamne-t-elle le communisme ? N’y aurait-il pas un communisme chrétien possible ? N’est-ce pas ce qu’expérimenta la première communauté de Jérusalem aux premiers temps apostoliques dont il nous est dit dans les Actes des Apôtres qu’« ils avaient tout en commun » ?

Mercredi 4 mars 2015 à 20h30 Les corps intermédiaires sont-ils indispensables à la civilisation de l’amour ?

Entre la famille et l’Etat, à quoi servent ces multiples communautés qu’on appelle « corps intermédiaires » ? Certaines seraient-elles fondamentales alors que d’autres secondaires ? L’Etat peut-il s’en servir à sa guise ou devrait-il plutôt les aider à naître, à croître et à se multiplier ? Les corps intermédiaires sont-ils un remède et un rempart contre toute sorte de totalitarisme ou peut-on s’en passer sans risque ? La doctrine sociale de l’Eglise et son « principe de subsidiarité » ne poussent-ils pas à protéger et même à développer ces corps intermédiaires ? Qu’est donc ce principe de subsidiarité et en quoi est-il selon l’enseignement de l’Eglise si nécessaire à la civilisation de l’amour ?

Mercredi 8 avril 2015 à 20h30 En cette ère de mondialisation, les nations seraient-elles dépassées et la civilisation de l’amour pourrait-elle donc s’en passer ?

Qu’est-ce qu’une nation ? un Etat ? la mondialisation ? le mondialisme ? Avons-nous besoin d’un gouvernement mondial ? Les nations sont-elles appelées à périr ou ont-elles une vocation ? Et la France ? Jean-Paul II avait dit lors de sa visite en France, à la messe célébrée au Bourget, le 1er juin 1980 : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? (…) France, fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’Alliance avec la Sagesse éternelle ? » Et le 2 juin de la même année 1980, à Paris, ce même pape avait dit s’adressant à l’UNESCO : « Veillez, par tous les moyens à votre disposition, sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture ! Protégez-la comme la prunelle de vos yeux pour l’avenir de la grande famille humaine ! Protégez-là ! » Ces questions posées par Jean-Paul IIà la France et ce conseil donné à toute nation sont-ils toujours d’actualité ou devons-nous conclure que le temps des nations est fini ? Sinon la France, cette nation appelée Fille Aînée de l’Eglise, a-t-elle un rôle majeur à jouer dans l’édification de la civilisation de l’amour ?

Mercredi 6 mai 2015 à 20h30 Pourquoi y a-t-il des obstacles à la civilisation de l’amour ?

Que ce soit par la pensée ou par l’action, on observe de véritables obstacles à la civilisation de l’amour. Quelle est cette culture de mort et qui sont ses propagateurs ? Peut-on parler d’une conspiration contre la civilisation de l’amour ? Quelles sont nos raisons d’espérer ?

Mercredi 3 juin 2015 à 20h30 Comment mieux agir au service de la civilisation de l’amour ?

Si nous avons pu contempler d’une certaine manière la civilisation de l’amour tout au long des soirées précédentes, comment la bâtir chez nous ? Y a-t-il des règles d’action spécifiques en vue de la servir ? Si oui, quelles sont les principales ? Les fidèles laïcs chrétiens n’ont-ils pas un rôle essentiel en ce domaine ? En quoi le pouvoir spirituel constitué de tous ceux que l’on peut qualifier d’« âmes consacrées » peut-il les y aider ? Et jusqu’où le peut-il sans risquer de tomber dans le cléricalisme ? Enfin, pour conclure : que pouvons-nous faire personnellement pour servir avec fécondité, et donc avec efficacité,la civilisation de l’amour ?