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La maladie du sommeil

Vous connaissez sans doute, au moins de nom, cette terrible maladie, qui est transmise à l’homme par la piqûre de la fameuse mouche tsé-tsé et qui, encore de nos jours, fait des ravages chez certaines populations d’Afrique. Un de ses symptômes est un assoupissement profond, un endormissement qui peut conduire le malade au coma …

Il me semble qu’il existe également une forme spirituelle de cette maladie. Tous nous sommes parfois tentés de nous endormir, le chemin nous semble trop difficile, trop éreintant et le sommeil semble si facile et si apaisant.

Les personnes de la rue qui vivent des conditions parfois extrêmes le savent bien, parfois le sommeil est dangereux et peut conduire à la mort. Dans nos vies, la force de l’habitude est si importante que l’on finit par ne plus réagir sur certains points. « A quoi bon ? » « Qu’est-ce que cela changera ? »

En ce premier jour d’une nouvelle année liturgique, la Parole que Dieu nous adresse est un véritable appel à la vigilance : « Prenez garde, restez éveillés ! » Nous n’avons qu’une seule vie, c’est maintenant que le Seigneur nous attend. Ne disons pas qu’il est trop tard, notre passé est derrière nous, confions-le à la miséricorde du Seigneur. C’est notre présent seul qui importe. Rappelons-nous de l’évangile de dimanche dernier : « Ce que vous avez fait … ce que vous n’avez pas fait … c’est à moi … » (Mt 25) Ce sont les dormeurs qui sont réprouvés. Dormir serait donc devenu un péché ? Il y a un temps pour dormir et un temps pour être éveillé.

Dieu est un éveilleur. Parfois nous préfèrerions qu’Il nous laisse dormir quitte même à nous perdre… Mais Lui ne peut s’y résoudre : « Réveille-toi ! Ne bascule pas dans l’inconscience qui mène à la mort. Tu sais que tu comptes beaucoup pour moi, tu as du prix à mes yeux et je t’aime ! »

Père Franck Zeuschner, sv